Voilà sept jours que j’ai arrêté de consulter mon compte Facebook. Je mène une petite expérience sur moi-même actuellement. Pendant un an, jusqu’au 1er novembre 2018, je ne vais pas aller voir mon profil Facebook, pas plus que la page dont je m’occupe « Mat et les Humains » . Cela ne m’empêchera pas de partager depuis mon site (matetleshumains.com) sur ce réseau social des posts comme celui-ci. C’est quoi la différence me direz-vous ? Elle est fondamentale car je ne serai pas si vous aimer ou pas ce que je poste. Je ne serai pas si vous commentez ou si vous partagez. Finalement, je ne serai rien de vôtre opinion sur mon travail et mes réflexions et c’est exactement le but que je recherche. Vous pouvez ajouter à cela que pendant un an, je ne serai plus soumis à la machine à laver intellectuelle que représente le fil d’actualité de Facebook. Par leurs fonctionnement même, les réseaux sociaux avec leurs likes créent une règle du jeu perverse. Par ces formes de jugements instantanés, j’ai le sentiment que ces réseaux sociaux brident notre créativité. Parfois, un individu a besoin de ne pas savoir si le plus grand nombre ou des amis sont d’accord ou pas avec ce qu’il met en ligne. Il a juste besoin d'émettre une idée, de développer un concept ou de partager une vidéo sans le moins du monde recherché l’assentiment du plus grand nombre. Je suis tout à fait conscient du paradoxe dans lequel je me retrouve mais finalement, je crois que je recherche une certaine forme de solitude sur internet. Voilà un paradoxe que j’aime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire